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Paiement pour services environnementaux La filière demande 200 €/ha de luzerne dans la future Pac

La luzerne a des atouts tant pour répondre aux attentes sociétales françaises qu’aux besoins alimentaires mondiaux. Tel est le message délivré par la Coopération agricole Luzerne de France lors de son symposium le 6 février 2020 à Châlons-en-Champagne suivi par plus de 1 100 participants.

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Un marché pour les protéines végétales

« Ce symposium a démontré qu’il y a clairement un marché mondial soutenu pour les protéines végétales en raison d’une demande mondiale croissante en produits carnés et laitiers due à l’augmentation de la population et de son niveau de vie », a souligné le président de La Coopération agricole luzerne de France, Éric Masset, en conclusion de cette seconde édition du symposium.

 

Faisant écho à l’intervention de Carole Zakine, d’InVivo, sur les paiements pour services environnementaux (PSE), Éric Masset espère que le verdissement de la future Pac sera une opportunité. « L’impact très positif de bandes de luzerne non récoltées sur la biodiversité a été démontré scientifiquement dans une étude à grande échelle, assure-t-il. Pour pouvoir l’étendre aux 67 000 ha de luzerne déshydratée de France, il convient de mettre un PSE de 200 €/ha. »

 

Éric Masset en a profité pour redire l’incompréhension de la filière vis-à-vis de la taxe carbone alors que la luzerne déshydratée stocke plus de carbone qu’elle n’en émet. « Nous réclamons que le secteur des protéines végétales soit déclaré secteur stratégique pour l’Union européenne et qu’il bénéficie d’un traitement protecteur dans l’application de cette directive européenne. »

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